Dès son origine en 2017, la compagnie Vagu’Only, a joué le mélange des mots, de la musique et de la vidéo. Non par mode, ou par seule volonté esthétique, mais parce que, l’ensemble de ces langages élargit le champ de vision, multipliant les faisceaux braqués sur les sujets et univers abordés.
« Je crois que le théâtre est là, vibrant de chair et réfléchissant comme un miroir »

Qu’il s’agisse de Marguerite Yourcenar, Dorothy Parker, Siri Husvedt ou de son écriture propre, pour Gaëlle Lebert, metteuse en scène viscéralement ancrée dans nos réalités contemporaines, tout est question de regard: regard des hommes sur les femmes et des femmes sur les hommes, regard de celui qui se lève face à celui qui se tait, de notre société sur l’Art et inversement, du public face à l’acteur, de nos mémoires sur notre passé.
« Je veux montrer des regards sur la société, la famille, le travail, la violence, l’enfance qui ne soient pas des regards d’homme. Je veux donner à voir des femmes libres, qui s’interrogent sur leur identité, leur rapport au désir, à la création. »